Il ne faut pas se laisser enfermer dans un moule qui tue la créativité

Je suis fatiguée...

L'eau du thé chauffe, Vampire Hunter D tourne dans le lecteur DVD, je prend garde à ne pas abimer mon vernis à ongle fraichement posé, Amour est parti travailler, lui et ses baisers me manquent, et pourtant je le revois d'ici une à deux heures...je tapote, j'étale ma vie sur la page blanche de mon  blog, je chantonne un air de Mylène Farmer l'âme stram gram, je regarde si nos bébés sont bien gentils dans leur cage, le thé est bientôt prés. Je ne sens plus mes jambes, des zombies sont en train de se faire tuer à la télévision, j'ai envie de tenir entre mes mains la collection complète des Paradise Kiss, une poupée Jack Skellington en Père Noel, et commander des robes chez Métamorphose. J'attends la neige, mais il n'y a que la pluie. c'es déjà un bon début

Oui, vous l'aurez sans doute déjà compris, l'univers burtonien, je m'en nouris tous les jours, avec comme grand favori dans mon petit coeur, Monsieur le Roi des Citrouilles. Je reviens, le thé est prêt, mais pour l'instant je me delecte de mon sirop de violette. C'est calme, vous me direz (enfin pas vraiment vu que vous ne conaissez rien de ce qui se passe ici, mais bon) que c'est toujours calme ici...mais ça me convient parfaitement, paradoxallement, j'ai fuis ce train de vie fait de fêtes, de concerts et d' amusements à chaque fin de semaine, alors que pendant des années, j'en ai tellement rêver...oui c'est chiant quand on t'appelle d'un concert où l' on te dis que c'est génial (et en placant un maladroit "dommage que tu n'es pas pus venir") ou bien que tel et tel étaient bourrés à cette soirée et qu'ils ont fait telle ou telle chose qui était tellement tripante...ben non, quand tu as raté tout ça tu te dis..."ben merde" mais aujourd'hui, maintenant que j'ai l'occasion de participer à chaque chose, je ne trouve plus cela si interréssant. Ca dois être l'excitation d'une chose rare et souvent interdite, qui tombe dans la monotonie des choses habituelles...ou alors c'est moi qui suis une éternelle insatisfaite.

[citation: Emilie Simon]